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En rangeant, je suis tombée sur un petit ourson (d’environ 20 cm) qui appartenait à mes enfants, sans être un de leurs doudous. L’idée m’est alors venue : pourquoi pas une mascotte de classe ? C’est ainsi que Théodore l’ourson est arrivé dans ma classe.  

Je savais que certains enseignants en maternelle en utilisaient, mais je n’avais pas mesuré la portée pédagogique et affective de la mascotte.

A partir de là, j’ai créé tout l’univers de classe avec Théodore : les couvertures de cahiers, l’emploi du temps en image, les métiers, les étiquettes porte-manteaux, les différents coins de la classe et quelques coloriages.

Chaque week-end, un enfant ramenait Théodore chez lui, avec le journal de Théodore. La liste était fixée en avance, ainsi, pas de suspens, et même de l’anticipation pour eux, avec le calendrier de la classe (chaque début de mois, nous inscrivions ensemble les anniversaires du mois, les événements et les week-end de Théodore). Mais cela peut-être un tirage au sort, avec retrait des prénoms. Dans certaines classes, j’ai vu que l’enfant devait avoir un comportement exemplaire pour l’avoir (avoir toutes ses étoiles par exemple). Tout dépend de ses objectifs et du profil de la classe.

J’ai rédigé une petite présentation aux parents et présenté l’activité en réunion de rentrée. Ma demande était simple : écrire avec leur enfant les activités partagées avec Théodore le week-end, et mettre si possible une photo. Mon objectif : partager avec les familles, et favoriser un temps d’oral et de langage avec les enfants, mais aussi, donner du sens à l’écrit.

Les enfants présentaient le cahier à chaque retour de week-end, avec beaucoup de fierté, je dois le dire ! Même les plus réservés se sont exprimés à cette occasion. Les parents ont vraiment joué le jeu, j’avais à chaque fois une double page de photos légendées, parfois par les parents en dictée à l’adulte, parfois par les enfants.

Mais Théodore a également participé à beaucoup d’activités pédagogiques :

-       Ce coquin faisait la joie des enfants par ses bêtises, il copiait leurs prénoms mais mélangeait toutes les lettres, il mélangeait parfois aussi les nombres, se trompait dans les comptines et chansons, se cachait… permettant ainsi aux enfants d’entrer dans les apprentissages de façon ludique ;

-       Guidé par les enfants, il présentait le parcours de motricité sur le mini parcours ;

-       Il présentait également le travail d’art plastique et les enfants devaient verbaliser le matériel utilisé et comment il s’y était pris ;

-       Il nous accompagnait dans toutes les activités, et les enfants devaient lui rappeler, en sortie, ou en EPS, les consignes de sécurité ;

-       Il savait aussi consoler les chagrins et donner un câlin chaque fois que c’était nécessaire, féliciter et récompenser les efforts exceptionnels.

-       Beaucoup d’enfants aimaient lui écrire un message dans la boîte aux lettres de la classe.

Bref Théodore a été un vrai moteur de classe.

A la fin de l’année, il a pris une retraite bien méritée… chez mon ATSEM, qui s’était beaucoup attachée à lui.

Pourquoi le partager ?

Un ours en peluche, c’est facile à trouver. Les enfants l’identifieront rapidement au dessin. Petit, il se glisse facilement dans le sac d’un élève de maternelle ou dans le cartable d’un CP. Dans ma classe, c’était Théodore, mais il peut s’appeler différemment. On peut même lui trouver un prénom avec une petite production d’écrit des élèves sur étiquette et tirage au sort.


Et toi? As-tu une mascotte dans ta classe? Raconte ton expérience en commentaire.


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